Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
La douleur chronique n’est pas qu’une sensation physique. Elle est à la fois sensorielle, émotionnelle et cognitive, impliquant tout le système nerveux.
Aujourd’hui, apprendre à apaiser les douleurs chroniques grâce à la stimulation du nerf vague permet de comprendre le rôle essentiel de la régulation nerveuse dans le soulagement durable du corps et du mental.
En sophrologie, cette approche naturelle aide à restaurer l’équilibre entre activation et récupération du système nerveux, favorisant un retour progressif au calme.
La douleur chronique n’est pas qu’une sensation physique. Elle est à la fois sensorielle, émotionnelle et cognitive, impliquant tout le système nerveux. Pour beaucoup, comprendre comment apaiser les douleurs chroniques grâce au nerf vague devient essentiel, car cette approche agit directement sur les mécanismes de régulation nerveuse et émotionnelle.
En effet, lorsque la douleur persiste au-delà de trois à six mois, le cerveau peut continuer à envoyer des signaux douloureux sans lésion apparente. C’est ce qu’on appelle une douleur nociplastique.
Dans ce type de douleur, les voies nerveuses deviennent hypersensibles : le cerveau interprète alors des signaux anodins comme douloureux. Ce phénomène, connu sous le nom de syndrome de sensibilisation centrale, s’observe également dans d’autres troubles chroniques sans cause organique évidente — comme les acouphènes, les troubles du sommeil, le syndrome de l’intestin irritable, la fibromyalgie, ou encore la fatigue chronique.
Ainsi, en sophrologie, la stimulation du nerf vague joue un rôle clé pour apaiser durablement ces douleurs chroniques et restaurer un équilibre global entre le corps et l’esprit.
Ces manifestations diverses ont un point commun : en effet, elles traduisent une dysrégulation du système nerveux autonome, c’est-à-dire du mécanisme qui gère l’équilibre entre activation (système sympathique) et récupération (système parasympathique).
Lorsque cet équilibre est rompu, alors :
le système sympathique reste suractivé (ce qui provoque alerte, stress, tension musculaire, pensées intrusives),
tandis que le système parasympathique, soutenu par le nerf vague, n’assure plus correctement sa fonction d’apaisement.
En conséquence, le corps reste en état de vigilance permanente, et cela entretient les symptômes :
les douleurs sont amplifiées,
les acouphènes se font plus présents dans le silence,
les insomnies s’installent, car le corps ne parvient plus à “basculer” dans le repos.
Ainsi, cette hypervigilance n’est pas “psychologique” au sens réducteur du terme. Au contraire, elle traduit une hyperactivité du système nerveux que la sophrologie peut justement aider à réguler, notamment grâce à des exercices respiratoires et corporels qui soutiennent la stimulation du nerf vague.
Le nerf vague est le principal vecteur du système parasympathique. Il relie le cerveau à plusieurs organes (cœur, poumons, intestins) et joue un rôle essentiel dans la régulation du rythme cardiaque, de la respiration et du sommeil.
Lorsqu’il fonctionne bien, il favorise :
un ralentissement du rythme cardiaque,
une respiration profonde et calme,
une digestion fluide,
et une sensation générale de sécurité intérieure.
Chez les personnes souffrant de douleurs chroniques, d’acouphènes ou d’insomnie, le tonus vagal est souvent faible. Le système d’apaisement met alors plus de temps à s’activer après un stress ou un épisode douloureux.
C’est précisément ici que la sophrologie peut soutenir la rééducation du système nerveux.
La sophrologie agit sur le système nerveux autonome par des techniques simples et progressives mêlant respiration, relâchement musculaire et évocations mentales.
Ces pratiques stimulent naturellement le tonus vagal, permettant au corps de retrouver son équilibre entre tension et détente. En consultation à Lyon, j’intègre régulièrement des exercices favorisant la stimulation du nerf vague.
la respiration abdominale lente masse le diaphragme et active les fibres du nerf vague,
la détente musculaire libère les tensions accumulées,
les évocations d’états apaisants envoient au cerveau des signaux de sécurité,
la pleine conscience corporelle réduit la réactivité face aux sensations internes.
Peu à peu, ces exercices permettent de raccourcir les délais de récupération après un stress, une douleur ou un pic d’anxiété.
Le système nerveux retrouve sa flexibilité, et le corps peut enfin “souffler”.
Que l’on parle de douleur, d’acouphènes ou d’insomnie, ces symptômes traduisent une même chose : en réalité, le corps tente d’exprimer un déséquilibre du système nerveux, voire même électrique, comme si un faux contact perturbait la communication interne.
Ainsi, la sophrologie ne cherche pas à effacer ces signaux, mais au contraire, à réapprendre à dialoguer avec eux. Grâce à cette approche, elle aide à observer les sensations, tout en calmant le mental et en rétablissant un sentiment de sécurité intérieure.
De ce fait, en restaurant progressivement ce lien, le cerveau cesse d’interpréter chaque signal comme une alerte, et par conséquent, les réactions physiques et émotionnelles s’apaisent naturellement.
La sophrologie agit comme une véritable rééducation douce du système nerveux. En effet, par la stimulation du nerf vague et donc la réactivation du système parasympathique, elle favorise peu à peu un retour à l’équilibre naturel de l’organisme.
Ainsi, cette approche permet :
d’une part, d’apaiser les douleurs nociplastiques,
d’autre part, de réguler les acouphènes ainsi que les troubles du sommeil,
et enfin, de renforcer la résilience nerveuse tout en rétablissant un sentiment durable de calme intérieur.
Sophie Varaine, sophrologue à Lyon 69006, accompagne les personnes souffrant de douleurs chroniques.
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Entre compréhension de l’oreille interne, rôle de la cognition et importance d’un diagnostic ORL préalable.
Formée en 2014 par Colette Baglione, elle-même élève du Dr Ohresser, j’ai acquis au fil des années une expertise spécifique dans l’accompagnement des personnes atteintes d’acouphènes et d’hyperacousie.
Mon objectif : offrir un suivi complémentaire à la prise en charge médicale pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie au quotidien.
Difficultés professionnelles : concentration, absentéisme.
Source : Enquête IPSOS pour France Acouphènes (2019)
Coût pour la santé publique : consultations spécialisées (ORL, psychologues, sophrologues…), avec un impact significatif sur le système de santé.
Source : Ministère des Solidarités et de la Santé, Rapport sur les troubles auditifs (2021)
Trajet du son à travers l’oreille :
Oreille externe : Le pavillon capte les sons et les guide dans le conduit auditif jusqu’au tympan.
Tympan : Les ondes sonores font vibrer le tympan en fonction des variations de pression.
Osselets (marteau, enclume, étrier) : Les vibrations sont transmises et amplifiées par ces trois petits os de l’oreille moyenne.
Fenêtre ovale : L’étrier transmet les vibrations à la fenêtre ovale, qui marque l’entrée de l’oreille interne.
Cochlée (oreille interne) : Cette structure remplie de liquide reçoit les vibrations et les transforme en mouvements du liquide interne.
Cellules ciliées : Présentes dans la cochlée, elles convertissent ces mouvements en signaux électriques.
Nerf auditif : Les signaux sont ensuite transmis au cerveau via ce nerf.
Le traitement cérébral
Le cerveau, notamment le cortex auditif, analyse ces signaux, permettant la perception du son.
La cochlée transforme les vibrations sonores en impulsions électriques. Ces signaux voyagent via le nerf auditif jusqu’au cerveau, où ils sont interprétés.
Hyperactivité neuronale : En cas de lésion ou de manque de stimulation auditive, le cerveau peut compenser en “inventant” un son (mécanisme proche du “membre fantôme”).
Dérèglement de la régulation auditive : Les filtres qui inhibent certains bruits peuvent cesser de fonctionner correctement, laissant passer ou amplifiant les sifflements.
Focus cognitif: Plus l’attention se porte sur le bruit, plus il s’intensifie. L’anxiété et le stress renforcent ce phénomène, engendrant un cercle vicieux.
La sophrologie associe:
Libérer le mental et l’émotionnel:
Pour objectiver l’impact des acouphènes et suivre les améliorations, le THI s’avère précieux :
Au début du parcours : identifier la gêne initiale.
À mi-parcours : mesurer les évolutions, valider l’efficacité des séances et ajuster si nécessaire.
En fin de parcours : confirmer les résultats obtenus et renforcer l’estime de soi.
Cette traçabilité précise des progrès stimule la motivation et favorise une plus grande autonomie.
Atténuation de la gêne auditive : meilleure gestion de l’attention, réduction des sifflements perçus.
Amélioration du sommeil et de l’humeur : les exercices de relaxation et de recentrage facilitent l’endormissement.
Retour à une vie sociale harmonieuse : regagner en confiance facilite la reprise d’activités et la tolérance aux environnements sonores.
Complémentarité avec le suivi médical : la sophrologie soutient les traitements (masqueurs, prothèses, thérapies sonores…).
Autonomie renforcée : chacun peut pratiquer de manière autonome et maintenir ses acquis.
Combien de temps pour ressentir un mieux ?
Chaque personne progresse à son rythme. Certains observent des résultats rapides, d’autres ont besoin de plusieurs semaines de pratique régulière.
La sophrologie guérit-elle définitivement les acouphènes ?
Elle ne guérit pas la cause physique potentielle mais réduit l’impact et améliore la qualité de vie.
Dois-je arrêter mon traitement ORL ?
Non. La sophrologie se pratique en complément d’un suivi médical ou paramédical.
Les techniques sont-elles difficiles à apprendre ?
Elles sont accessibles à tous, quel que soit le profil. Les exercices de respiration, de relaxation et de visualisation sont simples et progressifs.
Pourquoi utiliser le THI ?
Le THI objectivise l’évolution, valide l’efficacité de la sophrologie et renforce la motivation grâce à des résultats mesurables.
Comprendre le fonctionnement de l’oreille interne et l’importance du mental dans l’émergence ou l’amplification des acouphènes et de l’hyperacousie marque une étape cruciale dans la voie de l’apaisement. Mon accompagnement en sophrologie, enrichi par des années de pratique et de formation, propose une approche globale et personnalisée. Couplée à un suivi médical et à un outil d’évaluation tel que le THI, cette méthode ouvre la porte à un mieux-être durable.
Sophie Varaine
Sophrologue & Hypnothérapeute — Accompagnement spécialisé pour soulager et apaiser les troubles auditifs.
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.