Comment la sophrologie peut soulager l’acouphène et l’hyperacousie?

Comment la sophrologie peut soulager l’acouphène et l’hyperacousie?

Acouphènes et Hyperacousie :

Comment la Sophrologie Peut favoriser le soulagement?

 

Entre compréhension de l’oreille interne, rôle de la cognition et importance d’un diagnostic ORL préalable.

Mon parcours et mon engagement

Formée en 2014 par Colette Baglione, elle-même élève du                    Dr Ohresser, j’ai acquis au fil des années une expertise spécifique dans l’accompagnement des personnes atteintes d’acouphènes et d’hyperacousie.

Mon objectif : offrir un suivi complémentaire à la prise en charge médicale pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie au quotidien.


     

    L’ampleur du phénomène : données clés

    1. Prévalence des acouphènes

          • Entre 10 % et 15 % de la population française affirme ressentir des acouphènes, ponctuellement ou de manière chronique.
            Source : Journée Nationale de l’Audition (JNA), Observatoire de la Santé Auditive (2022)
          • Entre 2 % et 3 % se déclarent sévèrement impactés, subissant un retentissement important (troubles anxieux, perturbations du sommeil, difficultés de concentration…).
            Source : Organisation Mondiale de la Santé (OMS)(2021)

    2. Évolution et tendances

    Les consultations pour acouphènes connaissent une hausse, favorisée par :
          • L’écoute répétée de musiques à volume élevé.
          • L’exposition prolongée aux environnements bruyants.
          • Le stress et la fatigue, qui exacerbent la perception du bruit interne.
            Source : IFOP pour la JNA (2020)

    3.Impact socio-économique

          • Difficultés professionnelles : concentration, absentéisme.
            Source : Enquête IPSOS pour France Acouphènes (2019)

          • Coût pour la santé publique : consultations spécialisées (ORL, psychologues, sophrologues…), avec un impact significatif sur le système de santé.
            Source : Ministère des Solidarités et de la Santé, Rapport sur les troubles auditifs (2021)

      Comprendre l’oreille interne:    

      Trajet du son à travers l’oreille :

      Oreille externe : Le pavillon capte les sons et les guide dans le conduit auditif jusqu’au tympan.

      Tympan : Les ondes sonores font vibrer le tympan en fonction des variations de pression.

      Osselets (marteau, enclume, étrier) : Les vibrations sont transmises et amplifiées par ces trois petits os de l’oreille moyenne.

      Fenêtre ovale : L’étrier transmet les vibrations à la fenêtre ovale, qui marque l’entrée de l’oreille interne.

      Cochlée (oreille interne) : Cette structure remplie de liquide reçoit les vibrations et les transforme en mouvements du liquide interne.

      Cellules ciliées : Présentes dans la cochlée, elles convertissent ces mouvements en signaux électriques.

      Nerf auditif : Les signaux sont ensuite transmis au cerveau via ce nerf.

       La “naissance” du son:

      Le traitement cérébral

      Le cerveau, notamment le cortex auditif, analyse ces signaux, permettant la perception du son.

      La cochlée transforme les vibrations sonores en impulsions électriques. Ces signaux voyagent via le nerf auditif jusqu’au cerveau, où ils sont interprétés.

      Hyperactivité neuronale : En cas de lésion ou de manque de stimulation auditive, le cerveau peut compenser en “inventant” un son (mécanisme proche du “membre fantôme”).

      Dérèglement de la régulation auditive : Les filtres qui inhibent certains bruits peuvent cesser de fonctionner correctement, laissant passer ou amplifiant les sifflements.

      Focus cognitif: Plus l’attention se porte sur le bruit, plus il s’intensifie. L’anxiété et le stress renforcent ce phénomène, engendrant un cercle vicieux.

       

        Le rôle central de la cognition

        Le cerveau n’est pas un simple récepteur :

          • Il interprète le son et module sa perception selon l’état émotionnel.
          • Le stress ou l’anxiété peut accentuer l’intensité de l’acouphène.
          • L’appréhension d’entendre le bruit produit un effet amplificateur.
          • Comprendre ces mécanismes cognitifs aide à désamorcer le cercle vicieux et à réduire la gêne auditive.

        La sophrologie : une approche complémentaire et efficace: 

        La sophrologie associe:

          • Respiration consciente : calmer l’anxiété, libérer les tensions (épaules, mâchoire…).
          • Relaxation dynamique : mouvements doux pour favoriser l’ancrage corporel et désengorger le mental.
          • Évocations positives : détourner l’attention du bruit interne vers des images apaisantes.
          • Reconstruction cognitive : repérer et modifier les pensées négatives (ruminations, peurs…), orienter l’attention vers des ressentis plus sereins.

        Libérer le mental et l’émotionnel:

          • Réduire la charge mentale : grâce à la relaxation profonde.
          • Pacifier l’émotionnel : apprendre à accueillir et gérer les émotions inconfortables.
          • Créer de l’espace intérieur : diminuer la focalisation sur le symptôme pour restaurer un sentiment de calme.

        Un protocole adapté et évolutif:

            •  Évaluation initiale : comprendre l’histoire auditive, le mode de vie et les attentes.
            • Séances personnalisées : ajuster exercices et rythme selon la sensibilité et la progression de la personne.
            • Progression et retours : évaluer régulièrement l’évolution de la tolérance au bruit, consolider les acquis et affiner la pratique.

       Mesurer et valider les progrès :   le  Tinnitus Handicap Inventory   (THI)

      Pour objectiver l’impact des acouphènes et suivre les améliorations, le THI s’avère précieux :

            • Au début du parcours : identifier la gêne initiale.

            • À mi-parcours : mesurer les évolutions, valider l’efficacité des séances et ajuster si nécessaire.

            • En fin de parcours : confirmer les résultats obtenus et renforcer l’estime de soi.

              Cette traçabilité précise des progrès stimule la motivation et favorise une plus grande autonomie.

       Bénéfices constatés

          • Atténuation de la gêne auditive : meilleure gestion de l’attention, réduction des sifflements perçus.

          • Amélioration du sommeil et de l’humeur : les exercices de relaxation et de recentrage facilitent l’endormissement.

          • Retour à une vie sociale harmonieuse : regagner en confiance facilite la reprise d’activités et la tolérance aux environnements sonores.

          • Complémentarité avec le suivi médical : la sophrologie soutient les traitements (masqueurs, prothèses, thérapies sonores…).

          • Autonomie renforcée : chacun peut pratiquer de manière autonome et maintenir ses acquis.

       Foire aux questions (FAQ)

      Combien de temps pour ressentir un mieux ?
      Chaque personne progresse à son rythme. Certains observent des résultats rapides, d’autres ont besoin de plusieurs semaines de pratique régulière.

      La sophrologie guérit-elle définitivement les acouphènes ?
      Elle ne guérit pas la cause physique potentielle mais réduit l’impact et améliore la qualité de vie.

      Dois-je arrêter mon traitement ORL ?
      Non. La sophrologie se pratique en complément d’un suivi médical ou paramédical.

      Les techniques sont-elles difficiles à apprendre ?
      Elles sont accessibles à tous, quel que soit le profil. Les exercices de respiration, de relaxation et de visualisation sont simples et progressifs.

      Pourquoi utiliser le THI ?
      Le THI objectivise l’évolution, valide l’efficacité de la sophrologie et renforce la motivation grâce à des résultats mesurables.

       Conclusion

      Comprendre le fonctionnement de l’oreille interne et l’importance du mental dans l’émergence ou l’amplification des acouphènes et de l’hyperacousie marque une étape cruciale dans la voie de l’apaisement. Mon accompagnement en sophrologie, enrichi par des années de pratique et de formation, propose une approche globale et personnalisée. Couplée à un suivi médical et à un outil d’évaluation tel que le THI, cette méthode ouvre la porte à un mieux-être durable.

      Sophie Varaine
      Sophrologue & Hypnothérapeute — Accompagnement spécialisé pour soulager et apaiser les troubles auditifs.

      Découvrez les derniers articles

      De la découverte à l’engagement : mon chemin vers la sophrologie et l’accompagnement des douleurs chroniques féminines

      De la découverte à l’engagement : mon chemin vers la sophrologie et l’accompagnement des douleurs chroniques féminines

      De la découverte à la vocation :

      mon chemin vers la sophrologie et l’accompagnement des douleurs chroniques féminines.

      Une rencontre déterminante : Le jour où la sophrologie a croisé ma route.

      Rencontre de la sophrologie en milieu médical

      J’avais 19 ans lorsque j’ai découvert la sophrologie pour la première fois.

      À cette époque, mon regard sur la douleur et la souffrance était encore en construction, façonné par mes premières expériences en milieu hospitalier.

      Curieuse et animée par la volonté de comprendre le fonctionnement du corps humain, je me destinais alors à une carrière dans le secteur médical.

      Sophrologie: la naissance d’une vocation.

      C’est dans cet environnement que j’ai été confrontée à la réalité des douleurs chroniques. J’ai vu des patientes épuisées, perdues face à des pathologies invisibles, souffrant non seulement physiquement, mais aussi d’un manque d’écoute et de reconnaissance. Ces femmes vivaient un combat silencieux, souvent minimisé, parfois ignoré.

      Un jour, au cours d’un stage de découverte, j’ai eu l’opportunité d’assister à une séance de sophrologie intégrée dans un parcours de rééducation en groupe. J’ai observé une patiente, tendue et repliée sur elle-même, qui, au fil des exercices, retrouvait peu à peu un souffle plus ample, un relâchement progressif, une présence à elle-même qu’elle semblait avoir perdue. Ce moment a été une véritable révélation : la douleur ne se résume pas à un simple symptôme à combattre, elle porte en elle un message à comprendre et à apprivoiser. La sophrologie ne faisait pas disparaître la douleur, mais elle offrait des outils concrets pour mieux la vivre, pour restaurer un lien positif avec son corps. Cette révélation a marqué le début de mon engagement.

      Du secteur médical à la sophrologie : un cheminement naturel

      À cette époque, en 1989, la sophrologie était encore méconnue du public, ce n’était pas encore un métier.

      Ma première expérience professionnelle m’a menée vers la radiologie, où j’ai travaillé pendant plusieurs années. J’ai vu défiler des patientes en quête de réponses, confrontées à des douleurs persistantes qui semblaient souvent incomprises par le corps médical.

      Combien de patientes repartaient avec un compte-rendu et un diagnostic, mais également avec une charge émotionnelle accrue, marquées par l’anxiété et une intensification de leurs douleurs face à l’incertitude de leur prise en charge ?

      Plus le temps passait, plus il m’apparaissait évident qu’une approche plus globale était nécessaire. Derrière chaque cliché radiologique se cachait une histoire, un vécu, une souffrance qu’il ne suffisait pas d’analyser médicalement. Peu à peu, l’idée a mûri en moi, jusqu’à devenir une conviction profonde : il existait un autre chemin pour accompagner la douleur. En 2005, j’ai décidé de me former et de me consacrer pleinement à la sophrologie.

      J’ouvrais alors mon cabinet en septembre 2007.

        Pourquoi accompagner les femmes souffrant de douleurs chroniques ?

        Dès mes premières consultations, un constat s’est imposé : la grande majorité des personnes que j’accompagnais étaient des femmes. Fibromyalgie, endométriose, migraines, douleurs musculo-squelettiques… Autant de pathologies complexes et invalidantes, souvent mal diagnostiquées, et qui laissent celles qui en souffrent dans une errance médicale éprouvante.

        Beaucoup d’entre elles m’ont confié avoir entendu des phrases comme :
        « C’est dans votre tête. »
        « Vous êtes trop stressée. »
        « Il faut apprendre à vivre avec. »

        Ces récits sont loin d’être isolés. Ils traduisent un manque criant de reconnaissance et de prise en charge adaptée. C’est précisément là que la sophrologie trouve tout son sens. Elle permet non seulement d’apporter un soulagement en travaillant sur la perception de la douleur, mais aussi de redonner aux patientes une forme de contrôle sur leur bien-être, en les aidant à apprivoiser leur corps et leurs ressentis.

            Une approche adaptée aux patientes et aux professionnels de santé

            Aujourd’hui, mon accompagnement repose sur trois piliers fondamentaux :

        🔹 Un suivi individualisé : Chaque femme est unique, chaque douleur aussi. C’est pourquoi j’adapte mes séances aux besoins spécifiques de chacune, en tenant compte de leur parcours médical et de leur quotidien.

        🔹 Une approche complémentaire et globale : La sophrologie ne se substitue pas à un traitement médical, elle l’accompagne. Elle agit sur la perception de la douleur, la gestion du stress et la détente corporelle, apportant ainsi un mieux-être durable.

        🔹 Un cadre bienveillant et sans jugement : Trop souvent, la douleur chronique isole. Mon rôle est d’offrir un espace d’écoute et d’échange, où les patientes peuvent exprimer ce qu’elles ressentent sans craindre d’être incomprises ou minimisées.

           Repositionner le patient au centre de l’équipe pluridisciplinaire

         

        En tant que professionnels de santé, vous êtes en première ligne face à ces patientes en quête de solutions. Vous savez combien la douleur chronique est difficile à appréhender, tant sur le plan clinique qu’humain. La sophrologie peut être un outil complémentaire précieux dans votre pratique.

         

        💡 Elle permet de :

         

        ✔ Mieux gérer la douleur en modulant sa perception.
        ✔ Réduire le stress et les tensions associées aux pathologies chroniques.
        ✔ Améliorer la qualité du sommeil et favoriser la récupération.
        ✔ Restaurer une relation plus sereine avec son corps.

         

        Je travaille en collaboration avec divers spécialistes (Médecins généralistes, ORL, Sage femmes, Rhumatologues, Kinésithérapeutes, Psychologues…) pour assurer une prise en charge globale et adaptée aux besoins des patientes. Ensemble, nous offrons des solutions plus efficaces et plus humaines aux femmes qui souffrent.

         

        Et si vous retrouviez le contrôle sur votre douleur ?

        🌿 Les douleurs chroniques ne doivent pas dicter votre quotidien !

        ❌Non la douleur n’est pas dans votre tète !

         

        ❌Non elle n’est pas normale !

        ❌Non elle ne vous définit pas !

         

        Si vous vous reconnaissez dans ces mots, sachez qu’il existe des solutions. La sophrologie peut vous aider à retrouver de l’énergie, à réduire l’intensité de vos douleurs et à redevenir actrice de votre bien-être.

         

        📩 Vous souhaitez en savoir plus ? Découvrez mes accompagnements et trouvez les clés pour avancer vers un mieux-être durable.

         

             🌿 Professionnels de santé, souhaitez-vous en savoir plus sur la sophrologie et ses bénéfices pour vos patientes ?

        Prenons le temps d’en parler ! Je serais ravie d’échanger avec vous pour explorer ensemble les solutions les plus adaptées. 🌿

         

         

        📍 Consultations à Lyon et en Visio :  https://linktr.ee/sophievaraine

         

         

         

         

         

        Découvrez les derniers articles

        L’entraînement en sophrologie : la clef de changements comportementaux et cognitifs durables

        L’entraînement en sophrologie : la clef de changements comportementaux et cognitifs durables

        Ritualiser sa pratique sophrologique : un chemin vers l’autonomie et l’apaisement des douleurs chroniques

        Découvrez comment la pratique en sophrologie aide à soulager les douleurs chroniques et renforce l’équilibre intérieur.

        Entrainement sophro: entre constance et régularité

        Dans un quotidien où la charge mentale et la charge émotionnelle peuvent se révéler écrasantes, la douleur chronique vient souvent s’ajouter à la liste des épreuves que doivent affronter de nombreuses femmes. Les défis sont alors multiples : trouver un soulagement durable, cultiver la patience, et parvenir à un apaisement de l’esprit pour maintenir un équilibre mental et physique.

        La sophrologie, grâce à ses techniques de relaxation, de respiration et d’évocation positive, offre un accompagnement privilégié pour retrouver cet équilibre. Mais au-delà d’une simple pratique, c’est le rituel et la constance qui permettent de révéler toute la puissance de la sophrologie : une voie vers plus de liberté, d’autonomie et de résilience.

        Les bienfaits d’une pratique ritualisée pour les douleurs chroniques

        La plasticité cérébrale et l’autocompassion

        Lorsque l’on pratique régulièrement de simples entrainements quotidiens,  on stimule la plasticité cérébrale, c’est-à-dire la capacité de notre cerveau à créer de nouvelles connexions neuronales.

        • Réflexes apaisants : La respiration abdominale par exemple, répétée dans le temps, peut devenir un réflexe de calme instantané, essentiel pour apaiser la douleur et favoriser la patience.
        • Autocompassion : En se mettant à l’écoute de ses sensations, la sophrologie renforce une attitude de bienveillance envers soi-même, soutenant ainsi la résilience face aux épreuves liées à la douleur.

        Des fondements scientifiques solides

        Nombre d’études en neurosciences soulignent que la méditation et la relaxation régulières activent les zones du cerveau associées au bien-être et à la gestion émotionnelle. En ritualisant sa pratique, on consolide ces nouveaux schémas neuronaux, contribuant à un apaisement global et à une meilleure résistance à la douleur

        La constance : pilier d’un changement durable

        Éviter l’illusion de l’exception

        Il est souvent tentant de mettre de côté sa pratique sophrologique lorsque la douleur semble s’atténuer ou lorsque le temps nous manque. Or, la régularité est le moteur qui ancre les bienfaits dans la durée :

        • Renforcer la maîtrise de soi : À l’image d’un muscle qui perd de sa force sans entraînement, la capacité à gérer douleur et stress s’effrite si la pratique est trop espacée.
        • Installer de nouveaux schémas de pensée : Au fil des répétitions (exercices de respiration, évocations positives, relaxation dynamique), on crée des automatismes aptes à mieux gérer les pics de douleurs chroniques et les moments de stress.
        • Nous apprendrons ensemble : à reconnaitre les déclencheurs de pratique selon les cas : sensations, contextes, émotion, rythme, doute, ou tout autre symptôme significatif d’un déséquilibre interieur.

        Un engagement pour révéler sa force intérieure

        En instaurant un rituel (qu’il soit quotidien ou hebdomadaire), vous créez un espace privilégié pour :

        1. Reconnaître vos émotions et vos symptômes sans vous laisser submerger,
        2. Prendre du recul face aux peurs et aux angoisses liées à la maladie ou à la douleur,
        3. Adopter des comportements constructifs plutôt que de simplement subir la situation.

          Véritable athanor de transformation

          Observer plutôt que réagir

          Lorsque la douleur chronique prend toute la place, il devient difficile de percevoir des solutions. Grâce à la sophrologie, vous apprenez à accueillir vos ressentis avec bienveillance. Cet état d’autocompassion favorise la résilience et ouvre la porte à des stratégies d’adaptation plus sereines et plus efficaces.

          Transformer l’épreuve en opportunité

          En pratiquant régulièrement, vous développez :

          • Confiance en soi : La prise de conscience de vos ressources internes renforce votre estime et votre sentiment de liberté.
          • Action positive : Les peurs et la douleur peuvent être abordées comme des moteurs de changement, vous incitant à prendre soin de votre santé équilibre.
          • Adaptabilité : La sophrologie invite à explorer de nouvelles façons de gérer la douleur et à mieux communiquer avec son corps, gagnant ainsi en autonomie.

          Développer l’art de produire ses propres solutions

                         Révéler ses ressources intérieures

                     La sophrologie ne se limite pas à soulager les tensions ; elle nous invite à découvrir et à activer nos potentiels cachés. Chaque séance est l’occasion d’explorer son univers intérieur et d’apprendre à mobiliser ses ressources personnelles. Plus la pratique est régulière, plus ces ressources deviennent accessibles au quotidien.

                         Devenir acteur de son mieux-être

                     En faisant preuve de régularité, on devient auteur de sa progression et acteur de sa transformation. Au lieu de subir les événements, on les aborde avec une nouvelle perspective, plus claire et plus sereine. Cette démarche proactive contribue à consolider l’équilibre entre le corps et l’esprit, et ouvre la voie vers une qualité de vie enrichie.

           

          Conclusion : la constance, moteur d’une transformation profonde

                     La sophrologie offre des outils puissants pour apaiser le stress, calmer les émotions envahissantes et révéler nos ressources les plus profondes et transformer sa relation à soi même. Toutefois, c’est grâce à un entraînement régulier que ces techniques dévoilent pleinement leur potentiel. En répétant sa pratique on inscrit dans la durée des changements comportementaux et cognitifs bénéfiques.

                      S’entraîner avec constance, c’est développer un rituel de connexion à soi même, c’est donner à notre esprit et à notre corps la possibilité de collaborer harmonieusement, pour mieux faire face aux aléas du quotidien et traverser les périodes de turbulence avec plus de sérénité. Ainsi, même lorsque le tunnel paraît sombre, on sait qu’une lumière nous attend au bout du chemin : celle de notre propre capacité à nous adapter, à croître et à transformer chaque épreuve en opportunité.

                     En pratique : Prenez l’engagement de réaliser chaque jour une pratique courte – même cinq minutes de respiration consciente – pour entretenir et renforcer les bienfaits déjà acquis. À travers cette régularité, vous développerez progressivement une maîtrise de vos réactions émotionnelles et comportementales, tout en révélant votre plein potentiel.

          Restant à votre écoute, je vous invite à m’écrire en MP

                                 https://linktr.ee/sophievaraine

          Découvrez les derniers articles

          La sophrologie face aux douleurs chroniques féminines

          La sophrologie face aux douleurs chroniques féminines

          La sophrologie face aux douleurs chroniques féminines

          Une approche pluridisciplinaire douce et bienveillante

          Interview pour Périnée bien aimé

          Association de sage femmes et professionnels de santé 

          En septembre 2023 j’ai eu l’honneur d’être interviewée par Viviane, journaliste pour l’Association Périnée Bien-Aimé, dans le cadre de  l’impact de la sophrologie sur les douleurs chroniques féminines. L’une des thématiques abordées fut celle des douleurs vulvaires sans cause évidente, appelées vulvodynies, un sujet encore trop souvent ignoré et incompris.

          Pour rappel, la vulvodynie est définie comme une douleur vulvaire persistante (plus de trois mois) sans cause identifiable. Elle touche de nombreuses femmes, mais reste difficile à diagnostiquer et à traiter.

          Sophrologie et vulvodynies

          Au cœur de cet entretien, je me suis penchée sur l’importance de reconnaître la douleur, non pas comme une simple manifestation psychosomatique, mais comme un signal du corps qu’il est nécessaire d’écouter avec bienveillance.

          Trop souvent, les douleurs chroniques ont été associées à des troubles psychologiques, mais cette vision réductrice ne fait que masquer l’ampleur et la complexité de ces souffrances. La douleur n’est ni dans la tête ni « normale » – il est essentiel de comprendre qu’elle est réelle, subjective et mérite d’être prise en compte, au-delà des stéréotypes ou des jugements.

          La science progresse, certes, mais elle nous montre aussi combien la douleur chronique reste encore un mystère. En effet, chaque expérience de douleur est unique et subjective. Il est impossible de la reproduction scientifiquement, car elle réside dans la perception individuelle de celle qui la ressent. Cela rend son traitement particulièrement complexe, d’autant plus que les réponses scientifiques sur ce sujet restent insuffisantes.

          Dans ce contexte, la parole humaine devient essentielle. Ne pas nier la douleur, mais l’écouter, comprendre ce qu’elle à nous dire, et lui répondre de manière respectueuse. Et si cette douleur avait quelque chose à nous apprendre ? Voilà une question fondamentale que j’aborde souvent avec mes consultantes.

          Une approche experte et bienveillante pour accompagner les douleurs chroniques

          Ensemble, nous explorons les ressentis corporels et émotionnels, sans chercher à tout expliquer à tout prix. Plutôt que de lutter contre la douleur, nous travaillons à identifier les besoins prioritaires et à construire un accompagnement sur mesure, fondé sur des objectifs concrets et accessibles.

          La sophrologie s’intègre alors comme un levier puissant pour restaurer l’équilibre, en apaisant les tensions physiques et en transformant les schémas limitants qui amplifient la souffrance. Il ne s’agit pas simplement de « gérer » la douleur, mais de redonner au corps et à l’esprit la capacité de se mouvoir librement, avec plus de confiance et de sérénité.

          L’objectif de cet accompagnement est clair : permettre à chaque femme de reprendre pleinement possession de sa vie, avec dignité et autonomie. Progressivement, la douleur cesse d’être une entrave et devient un signal à écouter autrement, une opportunité pour reconnecter avec ses ressources profondes et avancer vers un mieux-être durable.

          Podcast Périnée bien Aimé: Sophrologie et vulvodynies.

          Ce dialogue autour de la douleur, de l’écoute et du bien-être, est une invitation à repenser votre relation à la douleur et à redécouvrir les clés de votre autonomie physique et émotionnelle. Découvrons comment vous pouvez avancer vers une guérison et peut être l’occasion de revisiter notre respiration en cohérence cardiaque ?

          Je remercie sincèrement Camille Tallet, présidente de l’association Périnée bien aimé, pour notre collaboration et la confiance qu’elle m’accorde depuis  ces dernières années…  Sage femme et ostéopathe investie dans la prise en charge de ces douleurs, véritable experte dans son art.                      Merci à Viviane pour sa patience et sa bienveillance lors de cet entretien.

          Podcast Périnée bien Aimé: Sophrologie et vulvodynies

          Découvrez les derniers articles