Doomscrolling : comment protéger sa santé mentale et rester lucide

Doomscrolling : comment protéger sa santé mentale et rester lucide

Doomscrolling : comment protéger sa santé mentale et rester lucide

Doomscrolling : comprendre ses effets sur le cerveau et découvrir des solutions simples avec la sophrologie pour rester lucide et serein.

Le défilement infini d’actualités anxiogènes épuise notre cerveau et fragilise notre santé mentale. Découvrez comment la sophrologie et de simples gestes du quotidien peuvent vous aider à rester présent, lucide et maître de votre attention.

Qu’est-ce que le doomscrolling ?

Le doomscrolling désigne ce réflexe de faire défiler sans fin les actualités négatives sur nos écrans. Guerres, catastrophes, scandales… ces images anxiogènes attirent notre attention, mais à quel prix ?

En réalité, notre cerveau est programmé pour détecter le danger. L’amygdale, ce petit centre d’alerte, envoie un signal de stress à chaque mauvaise nouvelle. Le corps libère alors cortisol et adrénaline. À petite dose, cela nous aide à réagir. Mais dans un flux continu, ce mécanisme s’emballe et fatigue notre organisme.

Visuel de blog sur le doomscrolling et la sophrologie : un smartphone affichant des actualités anxiogènes, posé entre un ciel sombre et un ciel lumineux, symbolisant l’équilibre entre stress et apaisement.

Les effets du doomscrolling sur le cerveau

Les recherches en neurosciences et neuropsychologie montrent que l’exposition répétée aux images anxiogènes :

    • use la mémoire (l’hippocampe est fragilisé par le stress chronique),

    • altère la motivation et le plaisir (le système de récompense s’épuise),

    • réduit le discernement (le cortex préfrontal, siège de la raison, cède la place aux réactions émotionnelles de l’amygdale).

Un véritable cercle vicieux s’installe : plus je consomme d’informations stressantes, plus je me sens inquiet·ète, plus je reviens chercher… et plus je m’épuise.

Pourquoi sommes-nous particulièrement vulnérables ?

Le doomscrolling fragilise tout le monde, mais encore davantage les personnes sensibles, épuisées ou déjà confrontées à l’anxiété. Pour elles, ce cycle peut amplifier la fatigue, la perte de sens et le découragement.

Comment revenir au moment présent ?

Scroller n’est pas anodin, mais cela peut devenir une occasion de se recentrer. En sophrologie, nous utilisons les 5 sens pour ramener la conscience à l’instant présent. Même en plein scrolling, vous pouvez :

  • sentir vos appuis sur le sol ou la chaise,

  • percevoir le contact du téléphone entre vos doigts,

  • interroger votre regard : cette information est-elle utile maintenant ?,

  • écouter votre respiration et l’approfondir,

  • observer vos sensations corporelles (tension, fatigue, curiosité…).

👉 Ce retour aux sens redonne du sens : vous reprenez le pouvoir sur votre attention, au lieu de subir le flux.

5 gestes simples pour préserver sa santé mentale

  • Limiter son temps d’actualité : 10 à 15 minutes à des moments précis de la journée.

  • Respirer avant de scroller : un geste simple qui calme l’amygdale.

  • Sélectionner ses sources : choisir la qualité plutôt que la quantité.

  • Pratiquer une activité de recentrage : sophrologie, méditation, marche consciente.

  • Nourrir le positif : un carnet de gratitude, un souvenir agréable, une conversation bienveillante.

Retrouver discernement et lucidité

La sophrologie nous apprend à exercer notre libre arbitre : choisir où poser notre regard, à quoi donner de l’importance et comment agir avec justesse.

S’informer, oui. Mais se laisser happer par la misère du monde, non.
Le véritable enjeu, c’est celui-ci : préserver sa santé mentale, cultiver sa lucidité et maintenir son discernement.

La conscience ne se ferme pas aux réalités. Elle apprend à les regarder autrement, avec distance et clarté, pour continuer à avancer sans se perdre.

Et si c’était le moment de vous offrir une pause pour souffler et vous recentrer ?
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Sophrologie Lyon : un soutien complémentaire face aux douleurs chroniques féminines

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La sophrologie accompagne les femmes souffrant de douleurs chroniques à Lyon. Découvrez son rôle comme soutien complémentaire aux parcours thérapeutiques.

Sophrologie et suivi médical : un soutien complémentaire face aux douleurs chroniques féminines

Un signal venu du corps médical:

En septembre dernier, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) a rappelé l’importance de développer certaines approches non médicamenteuses en santé.

Sa présidente, le Dr Sophie Bauer, déclarait :

« L’hypnothérapie est utile pour arrêter des addictions chroniques comme le tabac ou l’alcool et dans la prise en charge des deuils pathologiques. Pour le syndrome de stress post-traumatique, une technique non médicamenteuse privilégiée est le mouvement oculaire rapide associé au récit de l’événement. D’autres méthodes, telles que la cohérence cardiaque et l’acupuncture, sont également efficaces, notamment pour certaines douleurs chroniques. »
(Source : Univadis, 8 septembre 2025).

Ce discours met en lumière une réalité bien connue des patientes : le médicament seul ne suffit pas toujours à répondre à la complexité de la douleur chronique.

Médecins et praticiens complémentaires travaillant ensemble dans un parcours thérapeutique.

Douleurs chroniques : souffrir au quotidien ne signifie pas perdre sa santé mentale

La douleur chronique touche des milliers de femmes — endométriose, fibromyalgie, migraines, douleurs post-cancer, vulvodynies… Elle s’accompagne souvent de fatigue, d’anxiété et d’une difficulté à s’adapter au quotidien.

👉 Il est cependant essentiel de distinguer deux situations :

  • Être atteinte de douleurs chroniques et en souffrir au quotidien : la santé mentale reste globalement saine. La sophrologie trouve alors sa place, en aidant à gérer les émotions, le stress et la perception douloureuse.

  • Être dans un état de santé mentale atteinte : dépression sévère, troubles psychiatriques, souffrance psychique intense. Ici, le suivi relève d’abord de la compétence des psychologues et psychiatres. La sophrologie peut ensuite intervenir en complément, une fois l’équilibre stabilisé.

 

Neurosciences et douleur : comprendre pour mieux agir

La neuropsychologie et les neurosciences nous apprennent que :

  • Le système nerveux central peut amplifier les signaux douloureux (sensibilisation centrale).

  • Le stress chronique entretient cette hyperactivité neuronale, accentuant la perception douloureuse.

  • Les circuits émotionnels (amygdale, hippocampe) participent à l’anticipation anxieuse de la douleur, créant un cercle vicieux.

👉 La sophrologie agit précisément sur ces mécanismes : elle stimule le système parasympathique (respirations spécifiques, relaxations dynamiques, evocations positives,…), réduit l’hypervigilance corporelle et entraîne le cerveau à recréer des associations positives.

Les parcours thérapeutiques : une complémentarité déjà existante

Dans la pratique, les parcours thérapeutiques reposent sur une coopération active entre médecins et praticiens complémentaires :

    • L’ORL peut orienter une patiente vers la sophrologie pour diminuer l’angoisse liée aux acouphènes.

    • Une sage-femme peut recommander un suivi pour mieux gérer les douleurs de l’endométriose par exemple

    • Une diététicienne peut intégrer la sophrologie dans la prise en charge d’un trouble du comportement alimentaire afin de réguler les émotions.

    • Une endocrinologue peut la suggérer dans un parcours de PMA, pour apaiser le stress et les peurs et accompagner les répétitions éventuelles des protocoles

    • Un psychologue ou un psychiatre peut recommander la sophrologie une fois la santé mentale stabilisée, afin de consolider la gestion des émotions et du stress.

Ces recommandations sont des relais, et non des prescriptions : elles témoignent de la reconnaissance croissante du rôle des praticiens complémentaires.

La sophrologie comme support au suivi médical

La sophrologie ne remplace pas le suivi médical. Elle agit comme un support complémentaire, en permettant de :

    • réduire la perception douloureuse par des techniques de substitution sensorielle

    • apaiser les peurs et les angoisses grâce aux transformations des cercles vicieux installés en cercles vertueux

    • renforcer la confiance et l’autonomie au quotidien grâce à la répétition de la pratique en conscience

    • améliorer l’observance thérapeutique en aidant les patientes à mieux écouter et décrire leurs ressentis aux médecins.

Cette complémentarité rend les parcours de soins plus cohérents et plus humains.

  Vers une prise en charge globale et humaine

La prise de position du SML illustre, pour moi,  un changement de regard : la prise en charge des douleurs chroniques ne peut se limiter aux médicaments.

La sophrologie s’adresse en particulier aux femmes dont la santé mentale reste stable, mais qui souffrent au quotidien de douleurs chroniques. Elle leur offre un espace d’écoute et des outils concrets pour redevenir actrices de leur santé.

👉 Si vous souffrez de douleurs chroniques féminines et souhaitez explorer un accompagnement complémentaire à votre suivi médical, je vous accueille à Lyon et en ligne pour des séances personnalisées.

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Sophrologie, dépression, burn-out et bore-out : restaurer l’équilibre intérieur à Lyon et en visio

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Sophrologie, dépression, burn-out et bore-out : restaurer l’équilibre intérieur à Lyon et en visio

Vous traversez une dépression, un burn-out ou un bore-out ?  Ces épreuves fragilisent le corps, l’esprit et la confiance en soi.

Grâce à la sophrologie et l’hypnose thérapeutique, un accompagnement complémentaire au suivi médical aide à retrouver souffle, équilibre et vitalité.

Dépression et sophrologie :

un accompagnement complémentaire en équipe pluridisciplinaire

La dépression est une maladie psychique qui touche près de 20 % des Français au cours de leur vie (Inserm). Elle se manifeste par une tristesse persistante, une perte de motivation, une fatigue intense, des troubles du sommeil et de la concentration, parfois associés à des pensées suicidaires.

Contrairement à une idée reçue, la dépression n’est pas une faiblesse mais la difficulté à mobiliser ses ressources intérieures.

👉 Sa prise en charge doit toujours être pluridisciplinaire : psychiatres, psychologues et médecins accompagnent la personne dans un suivi global et adapté.

Le rôle de la sophrologie dans la dépression

En complément du suivi médical, la sophrologie propose :

  • des exercices de respiration consciente pour réguler le système nerveux,

  • des techniques de relaxation musculaire pour apaiser les tensions,

  • des visualisations positives pour restaurer estime et confiance.

L’apport neuropsychologique

La respiration lente stimule le nerf vague, pilier du système parasympathique, qui régule les fonctions vitales (rythme cardiaque, digestion, sommeil). Cette activation augmente la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), un indicateur de résilience émotionnelle.
Ainsi, la sophrologie aide à diminuer l’hyperactivité du stress et à retrouver une stabilité intérieure favorable à la guérison.

Burn-out et sophrologie : un souffle nouveau face à l’épuisement

Le burn-out est un état d’épuisement émotionnel, cognitif et physique lié à un stress chronique au travail ou dans la vie personnelle. Les symptômes incluent :

  • une fatigue persistante,

  • une hypervigilance,

  • des troubles du sommeil, de la mémoire et de la concentration,

  • une perte de sens et un sentiment de “ne jamais être à la hauteur”.

Ce processus s’installe progressivement, lorsque le système nerveux est constamment en alerte sans possibilité de récupération.

Comment la sophrologie aide à sortir du burn-out

  • Les séances permettent de :

    • ramener l’attention aux sensations corporelles,

    • pratiquer une respiration abdominale qui apaise le système nerveux,

    • instaurer des rituels de pause intérieure,

    • favoriser la récupération énergétique et émotionnelle.

Le rôle du nerf vague

Dans le burn-out, le stress chronique élève le cortisol, fragilisant l’organisme. La stimulation du nerf vague par la respiration et la relaxation permet de réduire cette charge, de ralentir le rythme cardiaque et d’améliorer la qualité du repos.
Les neurosciences montrent aussi que cette activation vagale favorise la clarté cognitive, essentielle pour retrouver discernement et motivation.

Bore-out et sophrologie : retrouver du sens et de l’élan

Moins médiatisé, le bore-out touche les personnes confrontées à une sous-stimulation professionnelle ou à un ennui chronique. Elles se sentent inutiles, démotivées, dévalorisées.

Les signes incluent :

  • une grande fatigue liée à la monotonie,

  • une perte de concentration,

  • une culpabilité de “ne pas en faire assez”,

  • une anxiété diffuse.

La sophrologie face au bore-out

Elle propose :

  • une reconnexion aux valeurs et besoins profonds,

  • des exercices de présence au moment pour redonner du relief au quotidien,

  • la stimulation de la créativité et la projection dans de nouveaux horizons,

  • une restauration progressive de la confiance en soi.

L’apport neuropsychologique

L’ennui prolongé active les circuits cérébraux de la rumination mentale. La sophrologie, par la respiration et le mouvement, réintroduit une stimulation positive. L’activation parasympathique via le nerf vague envoie au cerveau des signaux de vitalité et d’engagement, favorisant un nouvel élan.

Restaurer l’équilibre et retrouver souffle

Dépression, burn-out ou bore-out ne définissent pas qui vous êtes, mais révèlent un besoin profond de rééquilibrer votre vie. La sophrologie et l’hypnose thérapeutique vous offrent un espace sécurisant pour retrouver souffle, confiance et vitalité. ✨ Je vous accueille à Lyon 6ᵉ ou en visio pour poser ensemble vos premiers pas vers le mieux-être.

FAQ : Sophrologie, dépression, burn-out et bore-out

La sophrologie peut-elle guérir la dépression ?

Non, la sophrologie ne guérit pas la dépression. C’est une maladie qui nécessite un suivi médical pluridisciplinaire (médecin, psychiatre, psychologue). La sophrologie agit en complément, en aidant à mieux gérer le stress, à restaurer la confiance et à retrouver de l’énergie.


Quelle différence entre burn-out et dépression ?

La dépression peut survenir indépendamment du contexte professionnel et se caractérise par une tristesse persistante, une perte de motivation et une grande fatigue.
Le burn-out, lui, est lié à un stress chronique (souvent au travail) et se manifeste par un épuisement émotionnel, cognitif et physique. Les deux nécessitent une prise en charge adaptée et différenciée.

Comment la respiration agit-elle sur le stress ?

La respiration lente et profonde stimule le nerf vague, qui active le système parasympathique. Résultat : baisse du rythme cardiaque, régulation du stress, meilleure récupération et diminution de l’anxiété. C’est l’un des piliers de la sophrologie.


Combien de séances de sophrologie sont nécessaires ?

Chaque parcours est unique. Certaines personnes ressentent un mieux-être dès les premières séances, d’autres ont besoin d’un accompagnement plus long. En général, un cycle de 8 à 12 séances permet d’installer des outils concrets et de gagner en autonomie.

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Douleurs chroniques féminines et Sophrologie

Douleurs chroniques féminines et Sophrologie

Douleurs chroniques féminines et Sophrologie.

Douleurs Chroniques Féminines : Comment la Sophrologie Brise le Cercle Vicieux de la Souffrance?

Douleurs chroniques féminines et Sophrologie.

 

Les douleurs chroniques féminines — fibromyalgie, endométriose, douleurs liées à la ménopause, post-cancer ou encore vulvodynies… — sont souvent peu ou mal prises en charge.

Ce constat mène un grand nombre de patientes vers une errance thérapeutique, car la douleur reste trop souvent abordée de manière strictement médicamenteuse, sans prendre en compte sa dimension émotionnelle, cognitive et sensorielle.

Or, rappelons le : la douleur n’est pas “scientifique” au sens où elle ne se quantifie pas comme un simple paramètre biologique ; elle est singulière, subjective, non reproductible et requiert une approche globale et personnalisée.

Dans cet article, nous allons voir comment la sophrologie, en se plaçant au sein d’un dispositif pluridisciplinaire, contribue à sortir du cercle vicieux de la douleur chronique pour entrer dans un cercle vertueux où la qualité de vie redevient l’enjeu principal.

Douleur Chronique : un Phénomène Subjectif qui Nécessite une Approche Globale

Une errance thérapeutique trop fréquente

L’errance thérapeutique touche de nombreuses femmes présentant des douleurs chroniques. Faute de diagnostic clair ou de solution convaincante, elles sont souvent ballottées d’un spécialiste à un autre, accumulant frustration et incompréhension. Leur douleur étant subjective, non mesurable de façon standard, les patientes peinent à se faire entendre et reconnaître.

 L’impact de la douleur sur la vie quotidienne

Qu’il s’agisse d’endométriose, de douleurs post-cancer ou d’une vulvodynie sans étiologie précise, la douleur chronique pèse à la fois sur le corps (insomnies, fatigue, tension musculaire…) et sur l’esprit (stress, anxiété, ruminations). Elle peut aussi fragiliser l’estime de soi, affecter le rapport au travail, aux proches et créer un sentiment d’isolement.

Douleur chronique et stress : un duo à désamorcer

La douleur chronique peut parfois persister même sans lésion apparente. Ce phénomène, connu sous le nom de syndrome de sensibilisation centrale, reflète une hyperactivité du système nerveux central et une interaction entre les cellules immunitaires (comme la microglie) et le système nerveux. Résultat : l’intensité de la douleur est amplifiée, et cela peut grandement altérer la qualité de vie.

La Sophrologie : un Levier Majeur pour Transformer la Gestion de la Douleur

La sophrologie s’appuie sur des techniques de relaxation dynamiques, de respiration spécifiques  et d’évocations positives.   Son objectif est d’harmoniser le corps et l’esprit pour offrir à la patiente les ressources nécessaires à la gestion de sa douleur au quotidien.

Réduire la Charge Émotionnelle et Cognitive

    • En apprenant à relâcher les tensions et à ralentir le flot de pensées, la patiente diminue l’intensité perçue de la douleur.
    • L’apaisement du stress, souvent à l’origine d’un cercle vicieux (stress ↔ amplification de la douleur), permet d’accéder à un cercle vertueux où la patiente se sent plus en contrôle.

Substitution Sensorielle : Retrouver une Perception Positive

La substitution sensorielle consiste à  transformer la sensation douloureuse par une autre sensation plus douce ou neutre.

Petit à petit, le cerveau apprend à associer la zone douloureuse à un ressenti moins négatif, limitant ainsi l’intensité de la souffrance.

Favoriser l’Observance des Traitements Médicaux

En développant une meilleure écoute de soi, les patientes deviennent plus réceptives aux traitements. Elles fournissent par ailleurs aux soignants des retours précis sur l’évolution de leur état, ce qui réduit l’errance thérapeutique : le corps médical peut adapter plus facilement les protocoles, avec l’appui régulier de la sophrologue.

Une Approche Pluridisciplinaire pour Sortir de l’Errance Thérapeutique

 L’importance de la Collaboration avec le Médecin Traitant

La sophrologie est un accompagnement complémentaire, pas un substitut aux approches médicales. Travailler en réseau avec le médecin traitant ou les spécialistes (gynécologues, rhumatologues, oncologues…) est essentiel pour :

    • Partager les informations sur la douleur et son impact quotidien,
    • Coordonner les soins pour que l’approche sophrologique soutienne les traitements,
    • Renforcer la prise en charge globale de la patiente.

 Réintégrer la Patiente au Cœur de sa Santé

Le fait de replacer la patiente au cœur de la démarche (via la sophrologie, l’échange pluridisciplinaire et le respect de son ressenti) lui donne les clés pour redevenir actrice de sa santé. Elle ne subit plus sa douleur, mais développe des stratégies pour la comprendre, l’apprivoiser et la transformer.

 

 Comment se Déroule un Accompagnement en   Sophrologie ?

    • Entretien initial : Comprendre les attentes, l’historique médical, les peurs, la nature de la douleur et son retentissement.
    • Séances individuelles : Ecoute, Feed-backs, Pratiques de relaxation, travail sur la respiration, visualisation positive, substitution sensorielle. Le rythme s’adapte à la patiente et aux retours de l’équipe soignante.
    • Suivi personnalisé : Possibilité de renforcer l’entraînement entre les séances via des supports (fiches pratiques, audios) et échanges par mail entre les séances.
    • Échange régulier : Retour sur les ressentis, ajustement des pratiques, collaboration avec les professionnels de santé référents pour optimiser la prise en charge globale: holistique.

 Pourquoi Choisir la Sophrologie pour les   Douleurs   Chroniques Féminines ?

    • Réduction tangible du stress et donc de l’intensité douloureuse,
    • Approche holistique : corps, émotions, pensées, environnement,
    • Renforcement de la résilience face à des douleurs parfois sans diagnostic avéré,
    • Diminution de l’errance thérapeutique grâce à un meilleur dialogue avec l’équipe médicale,
    • Bienveillance et personnalisation : chaque séance s’adapte au vécu unique de la patiente.

 Conclusion : Vers un Cercle Vertueux de la   Douleur au Quotidien

Les douleurs chroniques féminines ne sauraient se résumer à un symptôme mesurable. Elles sont subjectives, non reproductibles et nécessitent un accompagnement global pour sortir du cercle vicieux de l’errance thérapeutique.

La sophrologie, en prenant en compte la charge émotionnelle, la dimension cognitive et la possibilité d’une substitution sensorielle, constitue un levier majeur pour passer d’un état de souffrance permanente à un cercle vertueux où la patiente retrouve une plus grande autonomie et une meilleure qualité de vie.

Besoin d’en savoir plus ou de mettre en place un accompagnement ?

N’hésitez pas à me contacter pour échanger sur vos problématiques ou celles de vos patientes. Ensemble, construisons une approche pluridisciplinaire où chaque douleur, aussi singulière soit-elle, trouve des réponses adaptées.

Contactez moi en MP  ici 👉 https://linktr.ee/sophievaraine 

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La sophrologie pour se reconstruire après un cancer du sein.

La sophrologie pour se reconstruire après un cancer du sein.

Reconstruire son Corps et son Esprit Après un Cancer du Sein

Importance d’une approche globale et multidisciplinaire .

                                                                                                         « Je suis le maitre de mon destin, le capitaine de mon âme. » Invictus de William Ernest Henley

Mastectomie : S’informer et se reconstruire en conscience

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Lorsqu’un diagnostic de cancer du sein survient, l’enjeu principal est souvent de vaincre la maladie. Mais au-delà du traitement, la question de la reconstruction mammaire se pose fréquemment : comment retrouver un équilibre, aussi bien physique que psychologique ? Cet article présente l’état des lieux des reconstructions mammaires en 2024 et souligne l’importance d’une approche globale  et multidisciplinaire — notamment à travers la sophrologie.

Reconstruction Mammaire : un choix éclairé et légitime

État des lieux en 2024

  • 30 à 35 % des femmes ayant subi une mastectomie choisissent une reconstruction dans l’année, soit une hausse de près de 5 points depuis 2019.
  • 2 femmes sur 3 (environ 65 à 70 %) ne recourent toutefois pas à la reconstruction, pour des raisons de contre-indication médicale, par manque d’information, ou par choix personnel (préserver un “buste plat”).

Signification pour la patiente

La reconstruction mammaire n’est pas un simple geste esthétique : elle peut contribuer à l’équilibre psychologique et à la qualité de vie. Cependant, renoncer à cette reconstruction reste un choix parfaitement respectable s’il est choisi, voire libérateur pour certaines.

L’essentiel ? Disposer des bonnes informations et se sentir soutenue dans sa décision.

Les Techniques de Reconstruction Mammaire

 La Prothèse

  • 40 à 45 % des reconstructions sont réalisées grâce à des implants.
  • Les progrès technologiques (textures, formes) réduisent le risque d’infection et de coques.
  • Méthode privilégiée pour des reconstructions immédiates.

L’Autologue (lambeau)

  • Technique utilisant les propres tissus de la patiente (DIEP, lambeau dorsal…).
  • 30 % des reconstructions en 2024 s’effectuent de cette manière.
  • Donne un rendu naturel et évite le recours à un corps étranger.

Les Approches Mixtes

  • Combinaison implant + lambeau autologue pour un compromis volumes/tissus.
  • Les reconstructions différées augmentent également : fin des traitements (radiothérapie, chimiothérapie) avant l’intervention pour optimiser le résultat final.

Buste Plat : un Choix Tout Aussi Légitime

Si la reconstruction est un pas essentiel pour certaines patientes, garder un buste plat peut représenter :

  • Une volonté de rompre plus rapidement avec le parcours chirurgical.
  • L’absence de peur de douleurs supplémentaires.
  • Un désir de s’approprier un nouveau corps sans recourir à une chirurgie supplémentaire.
  • Assumer ce nouveau corps résilient.

Cette diversité des trajectoires souligne une réalité : plus qu’une simple question d’esthétique, la reconstruction (ou son refus) relève d’un besoin de cohérence et de bien-être. Chacune doit pouvoir tracer sa voie en toute liberté.

L’Information et l’Accompagnement : Clés d’un Parcours Réussi

Les Soins de Support

    • Sophrologie, yoga, art-thérapie : des approches psycho-corporelles pour apprendre à mieux gérer la douleur, améliorer l’image de soi et faire face à l’anxiété post-opératoire.
    • Associations de patientes : témoignages concrets, partages d’expériences utiles pour éclairer la décision.
    • Équipes pluridisciplinaires : oncologues, chirurgiens plasticiens, kinésithérapeutes, psychologues, sophrologues… Tous œuvrent ensemble pour un parcours cohérent et respectueux des choix de la patiente.

Zoom sur la Sophrologie

La sophrologie est un soin support reconnu en oncologie. Elle propose des techniques de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation, qui peuvent aider à :

    • Diminuer l’intensité de la douleur,
    • Gérer le stress et l’anxiété,
    • Renforcer l’estime de soi et la confiance en son corps.
    • Elle favorise la résilience.

Une Démarche Globale : Mon         expérience au CLB à Lyon

Le 8 mars 2025, j’ai eu l’honneur de co-animer un atelier pilote pour l’association BPRM, en collaboration avec Blandine Hue sa présidente au sein de La Maison des Bonnes Fées au Centre Léon Bérard à Lyon.

L’objectif :

    • Informer, soutenir, créer du lien et sensibiliser au choix du buste plat ou de la reconstruction mammaire.
    • Apporter un accompagnement psycho-corporel à des femmes en cours ou en post-traitement, soulignant la nécessité d’aborder la douleur et l’image de soi dans un cadre bienveillant et à l’écoute de chaque parcours.

Cette initiative s’inscrit dans un projet de film documentaire, visant à diffuser une meilleure connaissance des solutions existantes, pour que chaque femme se sente actrice et non spectatrice de ses propres choix.

Mieux Vivre le Cancer du Sein : l’Apport Crucial de la Sophrologie

Gérer la Douleur, Apaiser la charge mentale, Soulager la charge émotionnelle:

  • Douleurs physiques : relâcher les tensions musculaires, calmer le mental pour abaisser la perception douloureuse.
  • Anxiété : réduire l’angoisse liée aux traitements, aux changements corporels, et redéfinir ses priorités de vie.

Déployer la Résilience

  • La sophrologie vous apprend à oser douter, à questionner ce qu’on vous a toujours dit (« La douleur, c’est normal », « il faut du temps… »)… activer votre discernement.
  • Retrouver l’énergie d’avancer à votre rythme, sans culpabiliser ni vous comparer… Vous libérer.
  • Oser à nouveau vous autoriser à choisir.

Se Fixer des Objectifs Concrets avec la Méthode SMART

  1. S (Spécifique) : Décider de ne plus subir la douleur, mais de l’apprivoiser.
  2. M (Mesurable) : Tenir un journal de bord (niveau de douleur, ressenti de stress, qualité de sommeil).
  3. A (Acceptable) : Avancer à votre rythme, avec des pratiques adaptées à vos capacités et disponibilités.
  4. R (Réaliste) : Débuter par de petits changements (ex. : deux séances par semaine, plages de repos, pratiques de respiration).
  5. T (Temporel) : Se fixer un point d’étape dans un mois pour évaluer les progrès.

Vers une Meilleure Information et des Perspectives d’Avenir

Des Chiffres Encourageants

      • En 2024, on évalue à  environ 10 % de femmes supplémentaires (vs. années 2010) qui ont eu accès à la reconstruction mammaire.
      • Collaboration accrue entre équipes médicales et paramédicales, reconnaissant le rôle crucial des soins de support (dont la sophrologie) dans l’amélioration de la qualité de vie tout au long du parcours médical et après.

Respecter le Libre Arbitre

      • Conserver un buste plat ou opter pour la reconstruction ? Les deux choix sont respectables.
      • L’important : être informée, prendre sa décision en toute conscience, et se sentir soutenue.
Conclusion

Le cancer du sein est une épreuve complexe, autant pour le corps que pour l’esprit. S’informer sur la reconstruction mammaire et ses différentes méthodes — ou choisir de conserver un buste plat — fait partie d’un même processus : celui de se réapproprier sa santé et de retrouver un équilibre global.

D’un autre côté, l’accompagnement psycho-corporel, et notamment la sophrologie, apporte un véritable soutien pour gérer la douleur, l’anxiété et restaurer l’estime de soi. Je l’ai constaté à travers mon parcours de sophrologue, notamment lors de l’atelier pilote mené au Centre Léon Bérard.

« Le doute est une force : on questionne, on explore, et on se découvre plus solide que prévu. »

Sachez que vous n’êtes pas seule: Des associations sont à votre écoute, notamment :

          • Buste Plat et Reconstruction Mammaire : https://www.bprm.fr
          • Rose up : https://www.rose-up.fr
          • Vivre comme avant : https://www.vivrecommeavant.fr/

Je reste  quant à moi disponible pour échanger, et selon votre besoin définir un accompagnement personnalisé : Vous aider à avancer vers un mieux-être qui respecte votre singularité.

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