Sophrologie Lyon : un soutien complémentaire face aux douleurs chroniques féminines

La sophrologie accompagne les femmes souffrant de douleurs chroniques à Lyon. Découvrez son rôle comme soutien complémentaire aux parcours thérapeutiques.

Sophrologie et suivi médical : un soutien complémentaire face aux douleurs chroniques féminines

Un signal venu du corps médical:

En septembre dernier, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) a rappelé l’importance de développer certaines approches non médicamenteuses en santé.

Sa présidente, le Dr Sophie Bauer, déclarait :

« L’hypnothérapie est utile pour arrêter des addictions chroniques comme le tabac ou l’alcool et dans la prise en charge des deuils pathologiques. Pour le syndrome de stress post-traumatique, une technique non médicamenteuse privilégiée est le mouvement oculaire rapide associé au récit de l’événement. D’autres méthodes, telles que la cohérence cardiaque et l’acupuncture, sont également efficaces, notamment pour certaines douleurs chroniques. »
(Source : Univadis, 8 septembre 2025).

Ce discours met en lumière une réalité bien connue des patientes : le médicament seul ne suffit pas toujours à répondre à la complexité de la douleur chronique.

Médecins et praticiens complémentaires travaillant ensemble dans un parcours thérapeutique.

Douleurs chroniques : souffrir au quotidien ne signifie pas perdre sa santé mentale

La douleur chronique touche des milliers de femmes — endométriose, fibromyalgie, migraines, douleurs post-cancer, vulvodynies… Elle s’accompagne souvent de fatigue, d’anxiété et d’une difficulté à s’adapter au quotidien.

👉 Il est cependant essentiel de distinguer deux situations :

  • Être atteinte de douleurs chroniques et en souffrir au quotidien : la santé mentale reste globalement saine. La sophrologie trouve alors sa place, en aidant à gérer les émotions, le stress et la perception douloureuse.

  • Être dans un état de santé mentale atteinte : dépression sévère, troubles psychiatriques, souffrance psychique intense. Ici, le suivi relève d’abord de la compétence des psychologues et psychiatres. La sophrologie peut ensuite intervenir en complément, une fois l’équilibre stabilisé.

 

Neurosciences et douleur : comprendre pour mieux agir

La neuropsychologie et les neurosciences nous apprennent que :

  • Le système nerveux central peut amplifier les signaux douloureux (sensibilisation centrale).

  • Le stress chronique entretient cette hyperactivité neuronale, accentuant la perception douloureuse.

  • Les circuits émotionnels (amygdale, hippocampe) participent à l’anticipation anxieuse de la douleur, créant un cercle vicieux.

👉 La sophrologie agit précisément sur ces mécanismes : elle stimule le système parasympathique (respirations spécifiques, relaxations dynamiques, evocations positives,…), réduit l’hypervigilance corporelle et entraîne le cerveau à recréer des associations positives.

Les parcours thérapeutiques : une complémentarité déjà existante

Dans la pratique, les parcours thérapeutiques reposent sur une coopération active entre médecins et praticiens complémentaires :

    • L’ORL peut orienter une patiente vers la sophrologie pour diminuer l’angoisse liée aux acouphènes.

    • Une sage-femme peut recommander un suivi pour mieux gérer les douleurs de l’endométriose par exemple

    • Une diététicienne peut intégrer la sophrologie dans la prise en charge d’un trouble du comportement alimentaire afin de réguler les émotions.

    • Une endocrinologue peut la suggérer dans un parcours de PMA, pour apaiser le stress et les peurs et accompagner les répétitions éventuelles des protocoles

    • Un psychologue ou un psychiatre peut recommander la sophrologie une fois la santé mentale stabilisée, afin de consolider la gestion des émotions et du stress.

Ces recommandations sont des relais, et non des prescriptions : elles témoignent de la reconnaissance croissante du rôle des praticiens complémentaires.

La sophrologie comme support au suivi médical

La sophrologie ne remplace pas le suivi médical. Elle agit comme un support complémentaire, en permettant de :

    • réduire la perception douloureuse par des techniques de substitution sensorielle

    • apaiser les peurs et les angoisses grâce aux transformations des cercles vicieux installés en cercles vertueux

    • renforcer la confiance et l’autonomie au quotidien grâce à la répétition de la pratique en conscience

    • améliorer l’observance thérapeutique en aidant les patientes à mieux écouter et décrire leurs ressentis aux médecins.

Cette complémentarité rend les parcours de soins plus cohérents et plus humains.

  Vers une prise en charge globale et humaine

La prise de position du SML illustre, pour moi,  un changement de regard : la prise en charge des douleurs chroniques ne peut se limiter aux médicaments.

La sophrologie s’adresse en particulier aux femmes dont la santé mentale reste stable, mais qui souffrent au quotidien de douleurs chroniques. Elle leur offre un espace d’écoute et des outils concrets pour redevenir actrices de leur santé.

👉 Si vous souffrez de douleurs chroniques féminines et souhaitez explorer un accompagnement complémentaire à votre suivi médical, je vous accueille à Lyon et en ligne pour des séances personnalisées.

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